Fibromyalgie et activité physique
Fibromyalgie de quoi parle-t-on ?
La fibromyalgie, ou syndrome fibromyalgique, est une affection chronique caractérisée par des douleurs diffuses persistantes. Le plus souvent, ces douleurs sont associées à d’autres signes évocateurs comme une fatigue intense, des troubles du sommeil, sous forme d’un sommeil non réparateur perturbé par les douleurs. Ces symptômes peuvent être invalidants au point de ne plus pouvoir mener une vie normale, autant sur le plan privé que professionnel.
Kinésiophobie ?
En raison des douleurs et de la fatigue les personnes évitent les efforts ce qui entraîne un cercle vicieux de déconditionnement et laisse glisser la personne vers la sédentarité qui est un facteur risque de perte d’autonomie et de développer un surpoids, voire de l’obésité ainsi que d’autres maladies comme le diabète, des troubles cardiovasculaires, certains cancers…
Il est important que ces personnes bougent dès qu’elles le peuvent, car le risque est que s’installe une kinésiophobie, c’est-à-dire la peur des mouvements.


Activité Physique Adaptée
Malgré les douleurs, il est recommandé par l’HAS de marcher tous les jours et de pratiquer une activité physique 2 à 3 fois par semaine, le tout de façon lente et régulière, en respectant son rythme et ses capacités. Marche nordique, la gym douce, vélo, le Tai-Chi, le yoga, la balnéothérapie, l’aquagym… soit toute activité physique qui ne s’appuie pas sur la performance mais sur l’endurance, à doses contrôlées. Le plus important est de faire en sorte que chacun, puisse suivre le programme sans se faire mal, puisse progresser petit à petit, et puisse voir ses douleurs et sa fatigue diminuer.
En cas de besoin, ces personnes peuvent aussi s’engager dans un programme d’« activité physique adaptée » (APA) prévue pour la fibromyalgie qui, comme son nom l’indique, sera spécifiquement élaborée pour accueillir chaque malade, quel que soit son âge, son état de santé ou ses capacités physiques. L’activité physique adaptée, bien conduite, sous surveillance d’un intervenant qualifié comme un enseignant APA ou d’un kinésithérapeute, redonne confiance au patient. Il peut oser reprendre lentement une activité de son choix et apprendre à moduler ses efforts (suffisamment mais pas trop pour éviter d’aggraver les douleurs).